ELLE DIRIGE : La matriarche des éléphants

Qu’est-ce qu’une pénurie d’eau ? Où sévit-elle ? Que peut-on faire pour y remédier ? D’un niveau scientifique très abordable, ce livre donne une vue d’ensemble des pays victimes de ce phénomène et offre outils et solutions pratiques pour lutter efficacement contre la raréfaction des ressources en eau. Seule une action concertée des pouvoirs publics, de la société civile et du secteur privé permettra de mobiliser les moyens nécessaires pour surmonter le défi. « L’eau est la responsabilité de tous », souligne Brian Richter.

Au travers de cinq études de cas, Robert Klitgaard expose les diverses formes de corruption et les mesures de lutte anticorruption qui ont marché. Dans un domaine où le découragement saisit jusqu’aux meilleures volontés, ce livre démontre qu’il est possible d’agir.

« La lumière du soleil est le meilleur des désinfectants », disait le juge Brandeis. C’est en effet par la recherche de la transparence que commence le travail des réformateurs, avec bien entendu la lutte contre la corruption. Ce livre s’adresse à tous les acteurs qui veulent améliorer la gouvernance de leur pays, qu’ils soient issus de la société civile ou de la branche réformatrice au sein du gouvernement. Il donne les instruments de mesure permettant d?évaluer et d’améliorer la situation de chaque pays en termes de transparence, de responsabilité gouvernementale, de gouvernance et de lutte anticorruption. Un livre qui devrait susciter le débat.

Les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain? L’auteur de « De l’inégalité parmi les sociétés » répond à cette question en effectuant un tour du monde dans l’espace et dans le temps – depuis les sociétés disparues du passé ( île de Pâques, par exemple) jusqu’aux sociétés fragilisées d’aujourd’hui ( Rwanda, Haïti) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement ( la Nouvelle-Guinée). De cette formidable étude comparée, Jared Diamond conclut qu’il n’existe aucun cas dans lequel l’effondrement d’une société ne serait attribuable qu’aux seuls dommages écologiques. Cinq facteurs entrent toujours en jeu: des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; et les réponses que les sociétés ont pu apporter à ces problèmes. La réaction humaine est en fait déterminante, et il n’y a rien d’inéluctable dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l’environnement.